Dossier Proclos
Dossier Proclos
Proclos, fils de Tatianos, autre acteur majeur du temps, a joué un rôle de premier plan dans les années 380 à Antioche, en tant que comes Orientis (382-384). Ses rapports avec Libanios sont contrastés, car sa politique de construction dans la capitale syrienne n'est pas appréciée par le rhéteur (voir Or. X, Sur le plèthre). L'opposition de Proclos, préfet de la Ville, à l'entrée au Sénat de Thalassios, puis de Cimon, le fils de Libanios, explique les moyens mis en oeuvre dans la correspondance pour essayer de le convaincre. Comme dans les lettres à Rufin - ou à propos de Rufin - Libanios use de flatterie, voire de flagornerie (Petit 1994, p. 216). Au contraire, de nombreux passages des discours libaniens dénoncent ses façons d'être ou sa politique. Pourtant les différentes autres sources sur le haut-fonctionnaire dessinent le portrait d'un "administrateur actif et compétent" (P. Petit), typique des "légistes" du règne de Théodose.
Il est destinataire des lettres 847, 852, 856, 874, 885, 906, 922, 938, 940, 952, 967, 970, 991, 1022, 1028. Il est mentionné dans les lettres 840, 851, 939, 953, 990, 1042.